qui chasse quoi
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dane39
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Re: qui chasse quoi
je chasse tout petit gibier confondu poils et plumes aux chiens courants mais majoritairement lapin et lievre 50/50 ca changera peut etre un jour
bbgdescevennes- Messages : 166
Date d'inscription : 01/05/2012
Age : 50
Localisation : saint julien les rosiers
Re: qui chasse quoi
je chasse principalement le lapin avec 6 bassets bleu et le chevreuil tout les quinze jours avec 2 autres bassets bleu et un collègue qui a 5 beagles
sergio 85- Messages : 49
Date d'inscription : 05/05/2012
Age : 67
Localisation : 85230 saint urbain
Re: qui chasse quoi
Je chasse Cerf, Biche, Chevreuil avec 10 Basset Bleu de Gascogne dans la région Centre.
basil64- Messages : 24
Date d'inscription : 01/06/2012
Age : 46
Localisation : touraine
Re: qui chasse quoi
Je chasse a 60% le Lapin, 20% le Lièvre, et 20% Bécasse, Perdreau rouge et Grive etc ...
Grég34- Messages : 124
Date d'inscription : 02/05/2012
Age : 39
Localisation : Montpellier
Re: qui chasse quoi
Je chasse le chevreuil à hauteur de 50% , 40% Sangliers et Cerf , les 10% restant le renard !
Humungus- Messages : 40
Date d'inscription : 31/05/2013
Age : 60
Localisation : Bassin d'Arcachon .
Re: qui chasse quoi
je chasse le sanglier avec des ariégeois dans le jura
dane39- Messages : 9
Date d'inscription : 02/05/2014
Localisation : geruge 39570 jura
Re: qui chasse quoi
J'essaye de chasser de lièvre avec 11 petit bleu de Gascogne.
Rudy- Messages : 870
Date d'inscription : 02/05/2012
Age : 42
Localisation : Canton de Champlitte (70)
Re: qui chasse quoi
Bonsoir,
60% lapins , 30 % lièvres et 10% reste (avec chien d arrêt)
Fanou
60% lapins , 30 % lièvres et 10% reste (avec chien d arrêt)
Fanou
FANOU13- Messages : 87
Date d'inscription : 30/12/2012
Age : 51
Localisation : LES PENNES MIRABEAU
Re: qui chasse quoi
J'ai démarré ma "carrière" de chasseur avec des bassets fauves non lof. Je chassais le lapin dans des ruisseaux aux abords des vignes ou les ronces très denses donnaient de belles mures noires et un camouflage idéal à une belle population de lapins.
Ces petits chiens très vifs qui sentaient et même voyaient dix ou quinze animaux dans la matinée, étaient tous très chasseurs. Seuls le fusil ou le trou mettaient un terme à la menée. Occasionnellement les chiens prenaient un pied de lièvre, bien présent aussi sur le territoire. Les menées se faisait alors plus longues, plus soutenues. L'animal, rarement prélevé par les jeunes chasseurs que nous étions, nous remplissait de fierté, nous faisait gravir un échelon dans la hiérarchie des chasseurs confirmés. Chaque repas ou réunion de chasse était l'occasion de raconter dans le plus infime détail, qui du reste, pouvait évoluer au fil du temps, cette merveilleuse chasse et la fin tragique du lièvre. Quand encore trop jeune nous n'osions pas prendre la parole pour raconter nos exploits, il y avait toujours un ancien pour lancer avec un clin d'oeil entendu, que l'on ne comprit qu'en atteignant leur age:" et le lièvre de plamajou c'est toi qui l'a tué, non?" Les sourires autour de la table quelques peu moqueurs étaient surtout emprunts de fierté, du père, de l'oncle, des amis.
Le dimanche, dès la mi-août, c'était la perdrix rouge, mes jambes de ce temps là ne semblaient pas avoir de limites, nous poursuivions ses emblématiques oiseaux de l'aube au crépuscule, sans fatigue. Depuis que ma mémoire fonctionne à-peu-près normalement, j'ai toujours connu un Epagneul plus ou moins Breton à la maison. De la garrigue, plus bas dans les vignes, puis des plaines remontant dans les collines. Le moindre chant nous mettait en alerte, avec un langage des signes très élaboré, que nous faisions quelques fois semblant de comprendre, nous nous mettions en route pour traquer les compagnies d'oiseaux sauvages, décollant dans ce bruit de battement d'ailes si caractéristique qui semble ajouter de la vitesse à leur envol. C'est certainement cette sensation de vitesse qui nous faisait lâcher nos deux coups de douze, si rapidement que l'oiseau visé n'avait pas encore fait dix mètres. Il était dépassé par un cylindre de plombs tous bien collés les uns aux autres, qui si il l'avait touché l'aurait pulvérisé. On regardait alors, impuissant, l'arme déchargée, s'envoler devant, derrière, à gauche, à droite, le reste de la compagnie sans la quitter des yeux pour enregistrer l'endroit précis ou elle se poserait, nous remettant en chemin, au pas de gymnastique pour la surprendre à nouveau.
Au mois de février c'était les grives que l'on chassait a la passée, matin et soir. Quatre à cinq cent cartouches pour une centaine d'oiseaux tués.
Evidemment, les saisons étaient plus longues mais il n'y avait que le samedi et dimanche matins de chasse, les après midi étaient consacrées à d'autres activités. Le foot, la plage, les filles...il n'y a pas que la chasse dans la vie.
Le remembrement agricole ? Les épizooties du lapin ? Les désherbants ? Les insecticides ? L'évolution des cépages viticoles ? L'utilisation des machines à vendanger ? L'urbanisation ? La pression de chasse ? Ont directement ou indirectement mis à mal les populations de petit gibier, seul le lièvre semble pour l'instant avoir résisté a ces attaques humaines.
C'est pourquoi petit à petit d'abord, avec les bassets bleus, je me suis mis à chasser le bossu.
Aujourd'hui je pratique exclusivement cette chasse. Sur un territoire entièrement constitué de garrigues, très caillouteux, ou la voie est souvent légère. Les occasions de voir le rouquin dans cette haute végétation sont assez rares, et comme mes jambes, et celles de mes compagnons, ne nous permettent plus d'aller de poste en poste plus vite que le capucin, Il n'y a que dans la fable que la tortue va plus vite que le lièvre. Nous ne prélevons que quelques longues oreilles par saison. Malheureusement peux de jeunes se joignent à nous, mais lorsque cela arrive, et que nous nous retrouvons autour d'une broche ou d'un civet, il y a toujours un ancien, dont je fais parti, pour demander au jeunot, avec une certaine malice : »c'est pas toi qui l'a tué, celui là ? » Et nous écoutons avec autant de fierté qu'il n'en met dans son récit, très détaillé, qui est quelques fois un peu différent de la stricte vérité, la chasse et la fin tragique du lièvre.
Ces petits chiens très vifs qui sentaient et même voyaient dix ou quinze animaux dans la matinée, étaient tous très chasseurs. Seuls le fusil ou le trou mettaient un terme à la menée. Occasionnellement les chiens prenaient un pied de lièvre, bien présent aussi sur le territoire. Les menées se faisait alors plus longues, plus soutenues. L'animal, rarement prélevé par les jeunes chasseurs que nous étions, nous remplissait de fierté, nous faisait gravir un échelon dans la hiérarchie des chasseurs confirmés. Chaque repas ou réunion de chasse était l'occasion de raconter dans le plus infime détail, qui du reste, pouvait évoluer au fil du temps, cette merveilleuse chasse et la fin tragique du lièvre. Quand encore trop jeune nous n'osions pas prendre la parole pour raconter nos exploits, il y avait toujours un ancien pour lancer avec un clin d'oeil entendu, que l'on ne comprit qu'en atteignant leur age:" et le lièvre de plamajou c'est toi qui l'a tué, non?" Les sourires autour de la table quelques peu moqueurs étaient surtout emprunts de fierté, du père, de l'oncle, des amis.
Le dimanche, dès la mi-août, c'était la perdrix rouge, mes jambes de ce temps là ne semblaient pas avoir de limites, nous poursuivions ses emblématiques oiseaux de l'aube au crépuscule, sans fatigue. Depuis que ma mémoire fonctionne à-peu-près normalement, j'ai toujours connu un Epagneul plus ou moins Breton à la maison. De la garrigue, plus bas dans les vignes, puis des plaines remontant dans les collines. Le moindre chant nous mettait en alerte, avec un langage des signes très élaboré, que nous faisions quelques fois semblant de comprendre, nous nous mettions en route pour traquer les compagnies d'oiseaux sauvages, décollant dans ce bruit de battement d'ailes si caractéristique qui semble ajouter de la vitesse à leur envol. C'est certainement cette sensation de vitesse qui nous faisait lâcher nos deux coups de douze, si rapidement que l'oiseau visé n'avait pas encore fait dix mètres. Il était dépassé par un cylindre de plombs tous bien collés les uns aux autres, qui si il l'avait touché l'aurait pulvérisé. On regardait alors, impuissant, l'arme déchargée, s'envoler devant, derrière, à gauche, à droite, le reste de la compagnie sans la quitter des yeux pour enregistrer l'endroit précis ou elle se poserait, nous remettant en chemin, au pas de gymnastique pour la surprendre à nouveau.
Au mois de février c'était les grives que l'on chassait a la passée, matin et soir. Quatre à cinq cent cartouches pour une centaine d'oiseaux tués.
Evidemment, les saisons étaient plus longues mais il n'y avait que le samedi et dimanche matins de chasse, les après midi étaient consacrées à d'autres activités. Le foot, la plage, les filles...il n'y a pas que la chasse dans la vie.
Le remembrement agricole ? Les épizooties du lapin ? Les désherbants ? Les insecticides ? L'évolution des cépages viticoles ? L'utilisation des machines à vendanger ? L'urbanisation ? La pression de chasse ? Ont directement ou indirectement mis à mal les populations de petit gibier, seul le lièvre semble pour l'instant avoir résisté a ces attaques humaines.
C'est pourquoi petit à petit d'abord, avec les bassets bleus, je me suis mis à chasser le bossu.
Aujourd'hui je pratique exclusivement cette chasse. Sur un territoire entièrement constitué de garrigues, très caillouteux, ou la voie est souvent légère. Les occasions de voir le rouquin dans cette haute végétation sont assez rares, et comme mes jambes, et celles de mes compagnons, ne nous permettent plus d'aller de poste en poste plus vite que le capucin, Il n'y a que dans la fable que la tortue va plus vite que le lièvre. Nous ne prélevons que quelques longues oreilles par saison. Malheureusement peux de jeunes se joignent à nous, mais lorsque cela arrive, et que nous nous retrouvons autour d'une broche ou d'un civet, il y a toujours un ancien, dont je fais parti, pour demander au jeunot, avec une certaine malice : »c'est pas toi qui l'a tué, celui là ? » Et nous écoutons avec autant de fierté qu'il n'en met dans son récit, très détaillé, qui est quelques fois un peu différent de la stricte vérité, la chasse et la fin tragique du lièvre.
chris34- Messages : 322
Date d'inscription : 05/05/2012
Re: qui chasse quoi
Quel beau et bon récit !
Humungus- Messages : 40
Date d'inscription : 31/05/2013
Age : 60
Localisation : Bassin d'Arcachon .
Re: qui chasse quoi
je te savais amoureux du verbe mais là !
tu m'émerveilles ton récit emprunt de marcel pagnol dans l'expression et de balzac dans la précision du détail me laisse pantois
je peux dire à présent j ai lu du BEN ITEZ
J’espère pouvoir te lire dans la prochaine revue et pourquoi pas en format de poche !
félicitation l'ami
tu m'émerveilles ton récit emprunt de marcel pagnol dans l'expression et de balzac dans la précision du détail me laisse pantois
je peux dire à présent j ai lu du BEN ITEZ
J’espère pouvoir te lire dans la prochaine revue et pourquoi pas en format de poche !
félicitation l'ami
Re: qui chasse quoi
Faut quand même pas déconner!
En fait, l'avantage de taper avec deux doigts, c'est que lorsqu'on a qu'une main on écrit pas moins vite qu'avant.
Pascal écrivait sur la chasse, ou peut être la séduction? :"Mieux vaut la traque que la prise"
Après avoir écrit trois pages a une courtisane, dont il espérait, sans doute, obtenir quelques grâces, il termina ainsi:"pardonnez moi, Madame, je n'ai pas eu le temps de faire plus long"
En fait, l'avantage de taper avec deux doigts, c'est que lorsqu'on a qu'une main on écrit pas moins vite qu'avant.
Pascal écrivait sur la chasse, ou peut être la séduction? :"Mieux vaut la traque que la prise"
Après avoir écrit trois pages a une courtisane, dont il espérait, sans doute, obtenir quelques grâces, il termina ainsi:"pardonnez moi, Madame, je n'ai pas eu le temps de faire plus long"
chris34- Messages : 322
Date d'inscription : 05/05/2012
Re: qui chasse quoi
Moi je chasse tout le gros gibier mais avec mes basset, je chasse 90% chevreuil voir 95% et le reste je les fait courrir derrière Jeanot histoire de garder un peu la forme.
julien2407- Messages : 16
Date d'inscription : 08/06/2014
Age : 42
Localisation : Périgord pourpre
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